En 1490, le nouveau seigneur de Verdelles, Colas Leclerc, fait construire le Château de Verdelles qui sera terminé en 1494.
 
Les deux tiers de Poillé qui s’est bien développé relèvent maintenant du seigneur de Verdelles , dit ¨augmentateur¨ de Poillé. Cette croissance concerne notamment le bas du bourg qui, sous le côteau longe la rivière, et s’étend vers le moulin du Petit Val et le pont. On y trouve les belles demeures de riches négociants, drapiers et administrateurs ou juristes de la baronnie de Champagne.
 
Un temple protestant est construit à Poillé. Détruit par la suite, ses ruines étaient encore visibles en 1826 sur la place des Halles.
 
En 1647, le seigneur de Verdelles devient Baron de Juigné et y déplace ses prérogatives : foires, justice, Peu à peu le Château de Verdelles sera abandonné.
 
En 1789, c’est la révolution qui met fin aux discordes entre les châtelains de Varennes et de Verdelles. Saisis, les deux châteaux sont vendus comme biens nationaux ainsi que le prieuré de Poillé.
 
Pendant la guerre de Vendée, les habitants de Poillé ayant choisi la République se retrouvent isolés parmi des villages chouans. Le village subit plusieurs attaques royalistes entre 1793 et 1799.
 
En 1807, pose des marches du quartier des Halles.
 
En 1817, la découverte et l’exploitation de mines de charbon à Poillé et dans la région permettent la construction de 2 fours à chaux ; le chaulage permet d’améliorer les sols et entraîne une certaine prospérité des habitants.
 
1835, reprise des travaux de passage de la départementale 4 (Angers-Alençon) commencés sous Louis XV et Louis XVI. Malheureusement pour que la route puisse traverser le village, le clocher, dernier vestige de la chapelle Sainte-Magdeleine, est détruit.
 
En 1850, la population de Poillé est de 1260 habitants.
 
1858, plantation du cèdre et des tilleuls sur la place de l’église. En 1860, le nouveau clocher reçoit ses cloches et le lavoir est construit aux Halles.
 
1881, la chapelle de la Galoisière est achevée et bénie le 28 juillet.
 
1892, après la fermeture des mines et l’exode des ouvriers, la population de Poillé se réduit à 733 habitants.
 
1918, la guerre est terminée, le village a perdu 32 hommes.
 
4 juillet 1943 : une forteresse volante US tombe à Poillé. Le seul survivant des 9 membres de l’équipage est pris en main par la Résistance.
 
8 août 1944 : quelques tanks légers Américains délogent un nid de mitrailleuses Allemandes installées au pied de la chapelle de la Galoisiére qui subit quelques dégâts.
Avec l’aide du livre de Mr Roger Bouttier ¨Histoire de Poillé sur Vègre¨
 
A l’époque gallo-romaine Poillé se nomme : Pauliacus (chez les Gaulois Pauly), après leVIIe siècle :Pouly, au XIVe :Poile, puis Poillé. L’un comme l’autre de ces noms signifiant : pauvre, logis ou terre pauvre, marécage
 
Saint Liboire (Evêque du Mans) consacre la chapelle Sainte Magdeleine de Pauliaco.
En 616, Pauliacus est inscrit au répertoire officiel des Bourgades.
 
En 955 apparaît le premier seigneur de Poillé, Hugues 1er . Puis Herbert 1er , Hugues II, Herbert II, etc. Ils contribuent généreusement à la richesse de la puissante Abbaye de la Couture.
 
Jordan de Poillé fonde le Prieuré Sainte Magdeleine . Le moulin du Val Jordan (dit le grand Val à sa fondation) lui doit sans doute son nom.
 
Vers 1070, construction du château.
 
1191, près du Château, construction de l’Eglise Saint Denis et de la Cure aujourd’hui la Mairie.
 
Les terres se défrichent et commencent à être cultivées au profit du Prieuré et des seigneurs. Le village commence à se développer entre les deux églises et le château. Le raidillon, qui dessert la vallée, devient la rue principale. Ce raidillon, aujourd’hui ¨Les marches¨, se situe sur la voie romaine qui relie la Normandie à l’Anjou.
 
Les Templiers construisent une léproserie, ¨l’Hopiteau¨, à 1 km en direction d’Asnières, dans les années 1180-1226. Le jour des Rameaux, l’abbaye de la Couture versait aux lépreux de Poillé 4 deniers de ceux que leur avait donné Liziard de Poillé, fils de Geoffroy,
 
Le Seigneur Huet de Poillé n’a pas de fils et cette Maison s’éteint avec lui. Sa fille Hélène, unique héritière, porte les terres et la châtellenie de Poillé dans celle des Lenfant, seigneurs de Varennes en Epineux le Seguin, qui resteront seigneurs fondateurs de Poillé jusqu’à la Révolution .
 
Le 3 décembre 1370, le Connétable Duguesclin part à 17h30 du Château de Viré. A Poillé, le gué étant impraticable, il va traverser la Vègre à Asnières et la Sarthe à Parcé. Puis ayant parcouru 47 km dans la nuit , à 6 h du matin, aidé par Olivier de Clisson, il tombe sur les Anglais à Pontvallain et les défait en 2 h. Battus le lendemain à Vaas, les Anglais en déroute quittent le pays.
 
1380…La guerre de 100 ans n’est pas terminée. A la demande du Duc de Bretagne, « l’Anglais » revient. Profitant du vent de panique qui suit l’annonce de la mort du Roi Charles V, il ravage la région. A Poillé, se déroule une bataille. Les Anglais la gagnent et occupent le village pendant 3 jours, brûlant l’église et le château dont ne subsistent que les murs de soutènement encore visibles du Marmois.
 
1390 : première date à laquelle est cité le pont de Poillé sur Vègre.
 
La châtellenie de Verdelles apparaît dans la paroisse de Poillé, Séguin de Meslay en devient le seigneur puis Sénéchal de Champagne en 1372, « damant le pion » au seigneur de Varennes. C’est le début de 4 siècles de discordes et de procès entre les deux châtellenies.
Histoire de Poillé
La rue des HallesLa Vègre
Secrétariat de MairieRenseignements page 1Renseignements page 2Renseignements page 3Situation de PoilléLes DéchetteriesJour de collecte LBN  
POILLÉ sur VÈGRE
Place de la MadeleineEglise St DenisLe Château de Verdelles
Accueil fêtes 2021Patrimoine de PoilléClub des AînésTourismePoillé autrefoisArtisans Histoire de PoilléEcole du SivosMenu cantine scolaire